Au commencement est née l’envie : de remettre le mot création à l’endroit du quotidien et de l’intime, de creuser un sillon avec d’autres, d’encourager les explorations artistiques transdisciplinaires accompagnant les langages physiques issus du cirque, de la danse ou d’autres pratiques liées aux arts du mouvement vers de nouveaux territoires de création, de nouvelles esthétiques, de nouvelles questions dramaturgiques.
Boris Gibé, acrobate, danseur et directeur artistique de la compagnie de cirque contemporain Les Choses de rien, rêvait de trouver un lieu chargé d’une puissance poétique pour le dédier à la recherche, à la résidence d’artistes ainsi qu’à la formation professionnelle.
Un nouveau lieu pour déployer des initiatives précédemment menées en Bourgogne au travers de l’association La Gare où pendant cinq ans, il a accompagné de nombreuses créations en résidence, organisé de riches rencontres publiques entre les artistes et les habitants, permis des collaborations importantes avec des acteurs régionaux. Fort aussi de trois années en tant qu’artiste associé avec la scène nationale de Besançon, pendant lesquelles, avec son équipe, ils ont expérimenté ce que voulait dire le travail de territoire et la médiation auprès des populations.